L’allaitement : bilan des deux premiers mois – Part I

Le 25 mai 2021, on accueillait notre deuxième poupée, notre jolie Selena. Un deuxième accouchement à l’image du premier : rapide & sans séquelles.  Le rêve pour moi. Je pense que je dois beaucoup à l’homéopathie et le programme Epino que j’ai fait sur mon dernier mois de grossesse, que vous pouvez retrouver ici.

Pour ce deuxième bébé, je n’ai pas voulu reproduire la même erreur que pour la première.

Je n’étais ni pour, ni contre allaiter mais je ne m’étais surtout pas renseignée du tout sur l’allaitement, me disant que ça se ferait naturellement ou pas du tout. 
J’ai donné la tétée d’accueil pour Paolina mais dans la douleur, après deux nuits blanches et par fatigue sur les conseils d’une sage-femme, j’ai donné quelques biberons. 
GROSSE ERREUR lorsque l’on veut allaiter, le bébé s’est habitué très vite aux biberons… 

A la montée de lait impossible de la mettre au sein, c’était trop tard.

Alors pour Selena, je n’ai pas voulu commettre la même erreur, j’ai voulu mettre toutes les chances de mon côté, mettre en place l’allaitement et décider au fur et à mesure si j’allais le poursuivre ou non.

Je n’avais rien lu de particulier sur l’allaitement, je me suis laissée guider par l’équipe médicale, qui cette fois-ci m’a vraiment appuyée dans ce sens. C’est vraiment important d’être soutenue dès la maternité.

On se rend vite compte que l’allaitement ça ne s’improvise pas comme ça !

Premiers jours, premières tétées, celles du colostrum, tout se passe bien, elle prend bien le sein, je n’ai pas mal ; je ne suis pas complètement à l’aise pour la positionner mais finalement il n’y a rien de compliqué ! 

Deuxième jour à la maternité, on continue l’allaitement et là je commence à avoir mal, les seins sont sensibles, comme un pincement très fort à chaque pression de la bouche de bébé… Et toutes celles qui suivront les prochains jours seront données dans la douleur, je serrais des dents tellement c’était douloureux par moment… Je me suis donc dis mais c’est ça allaiter ?! Impossible que je continue, certaines sages-femmes me disaient c’est normal il faut que le corps se fasse, d’autres que pas du tout ça ne devait pas être douloureux. Je ne savais pas quoi faire, continuer et attendre de voir ou tout arrêter dès maintenant. J’ai finalement choisi de continuer au moins jusqu’à la montée de lait, je n’avais pas envie d’abandonner si vite, alors j’ai pris sur moi, me suis fait confiance.

Et vous savez quoi ?! J’ai bien fait de m’écouter.

Retour à la maison, la montée de lait est là… J’avais oublié cette sensation pas super agréable, comme de légers coups de jus dans la poitrine. Mais j’y crois, je m’y accroche, j’ai envie que ça fonctionne, et petit miracle à chaque tétée, j’ai un peu moins mal. 

Je suis tellement contente !  Finalement il a fallu quelques jours pour que le corps s’adapte…

Ce que je ne savais pas à ce moment-là, c’est que je gagnais une bataille mais certainement pas la guerre !

Ce qu’il faut savoir quand on choisit d’allaiter c’est qu’il y a certes tout un tas de bonnes raisons de le faire mais il y a aussi les à-côtés non négligeables qu’il faut avoir en tête. 
On nous vend généralement la version édulcorée, d’un monde parfait mais la réalité est un peu différente.

Je ne m’attarderai pas sur les avantages, que l’on connait toutes parfaitement et qui ont pour ma part étaient le moteur de mon envie d’allaiter. Pour tout vous dire j’étais attirée par le côté pratique de donner le sein partout, sans contraintes et surtout donner ce qu’il y a de mieux à mon bébé. Et c’est à ma grande surprise, ce lien si fort, si magique qu’on tisse au travers de l’allaitement qui m’a tenu de bout en bout. Nourrir son enfant, le sentir contre soi, ça créé un lien unique que je n’ai pas connu au travers du biberon, il faut l’avouer. 

Le premier mois d’allaitement est clairement le plus difficile, un cap à passer.

Les premières semaines à la maison ont été éprouvantes au niveau du rythme, clairement allaiter ce n’est pas donner un biberon toutes les trois heures, parfois c’était toutes les heures voir toutes les demi-heures et sans compter les jours où il était impossible de la poser de la journée. 

J’ai connu aussi les pleurs du soirs version bébé allaité, où seul le sein pouvait être apaisant… Et comme ça passe beaucoup par la maman, le cumul des nuits, des journées à donner le sein et ne faire que ça ; sans compter la première à m’occuper, la maison, un mari… ça devenait difficile à tenir moralement et physiquement. Mais j’ai tenu, je tiens encore, j’ai choisi le mixte, où je donne majoritairement le sein, avec toujours au minimum un biberon le soir pour pouvoir pallier la fatigue de la journée et faire une bonne nuit. Résultat dès sa quatrième semaine :  23h – 05h. Ces heures précieuses qui permettent de souffler.

Aujourd’hui après deux mois d’allaitement, je le vis au jour le jour, sans culpabiliser de le continuer, le diminuer ou peut être l’arrêter… Je veux surtout m’écouter.

A voir dans quelques mois !

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